- chevronner
-
⇒CHEVRONNER, verbe trans.Garnir de chevrons (cf. chevron I).Prononc. :[
]. WARN. 1968 est le seul dict. à noter [
] muet entre parenthèses. Étymol. et Hist. A. Part. passé adj. 1. ca 1228 hérald. (J. RENART, G. de Dole, 238 ds T.-L.); 2. a) 1836 subst. « récidiviste » (VIDOCQ, Voleurs d'apr. ESN.); b) adj. 1851 costume militaire un vieux soldat chevronné (DUMAS Père, La Barrière de Clichy, p. 104); 1866 « qui a de l'expérience » (L. VEUILLOT, Les Odeurs de Paris, p. 42 : une actrice... chevronnée). B. Verbe 1260 « garnir de chevrons » (Livre de Jostice et de Plet, IV, 17, 1 ds GDF. Compl.). Dér. de chevron; dés. -er.
DÉR. Chevronnage, subst. masc. Action de chevronner et p. méton., ensemble des chevrons d'un comble. Le poids des pannes, du chevronnage et de toute la couverture (VIOLLET-LE-DUC, Entretiens sur l'archit., 1872, p. 136). Ouvrage fait en chevrons. Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. chevronnement. Synon. de chevronnage (cf. PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p. 40). — Seule transcr. mod. ds Lar. Lang. fr. qui transcrit : [] avec [e] fermé à l'initiale. LITTRÉ transcrit [
] muet et est le seul dict. du XIXe s. à transcrire le mot. — 1res attest. 1832 chevronage (RAYMOND), 1838 chevronnage (Ac. Compl. 1842); de chevronner étymol. B, suff. -age.
chevronner [ʃəvʀɔne] v. tr.ÉTYM. 1260; de chevron.❖♦ Techn. Garnir de chevrons. || Chevronner un comble.❖DÉR. Chevronnage, chevronné.
Encyclopédie Universelle. 2012.